Ce mardi 9 février, les médias étrangers se sont grandement intéressés à l’affaire Ousmane SONKO qui défraie la chronique depuis quelques jours au Sénégal. Les manifestations des militants de PASTEF ont été également largement commentées. Et le mot le plus usité demeure sans doute « complot ».
Africanews, dans sa livraison titre : Les partisans d’Ousmane SONKO dénoncent un complot politique. « Nous sommes là aujourd’hui pour lancer un message fort au Président Macky SALL. Pour lui dire que nous n’accepterons pas qu’aujourd’hui SONKO soit sacrifié comme on l’a fait avec les autres opposants. SONKO est un patrimoine national qui porte un projet de société pour sortir le Sénégal de l’ornière. Nous n’accepterons pas aujourd’hui qu’il soit bâillonné, qu’il soit intimidé, qu’il soit persécuté ou bien mis en prison comme on l’a fait avec les autres », assène un des manifestants.
Un complot que développe aussi France 24 dans son grand journal. En effet, en faisant le point de la situation, la chaine reprenant un partisan de SONKO, indique que « le pouvoir dictatorial, tyrannique, absolutiste qui veut supprimer un adversaire politique » du président Macky SALL a été le principal motif des manifestants. Ces derniers selon France 24 n’ont pas lésiné sur les moyens pour tenir bien en retrait les forces de l’ordre du domicile du leader de l’opposition sénégalaise.
Afrique actuelle quant à elle s’intéresse à l’immunité parlementaire. Selon elle, « la procédure est déjà enclenchée pour ainsi entendre l’opposant Ousmane SONKO dans une affaire de viol et menaces de morts ». Le processus qui a été enclenché ce mardi va permettre à la section de recherches d’entendre le député.
Sénégal: affrontements entre la police et les partisans d’Ousmane SONKO, titre Radio France Internationale (RFI) qui relate les violents affrontements qui se sont produits hier dans le quartier du leader de PASTEF. La RFI de prendre la réaction du chargé du protocole d’Ousmane SONKO, GUEYE NDIAYE qui a été bloqué dans les échauffourées en tentant de rétablir le calme. « Je peux pas rentrer tellement ça a dégénéré. Au début c’était calme, la foule était énorme, puis des voitures et des pneus ont été brûlés. Ousmane SONKO nous a instruits de parler aux militants et de leur dire de respecter les mesures barrières », dit-il.
Par ailleurs, le journal Le Monde Afrique parle de secousse et passe en revue les évènements qui sont passés depuis l’annonce des accusations de viol par le journal les Echos. Titré : Une accusation de viol contre l’opposant Ousmane SONKO secoue le Sénégal, l’article met l’accent sur les affrontements entre la police et les manifestants, l’immunité parlementaire qui permet au leader de ne pas déférer à la convocation ainsi que la plainte annoncée par ce dernier contre son accusatrice. A en croire le journal Parisien, les jeunes sont plus que déterminés et prêts à y laisser leur vie si le président sénégalais persiste .
Pour le journal marocain Le360, « au Sénégal, l’appel à la résistance du leader de Pastef qui fait l’objet d’une cabale par le pouvoir, n’est pas tombé dans l’oreille d’un sourd. Plusieurs centaines de ses partisans se sont retrouvés hier lundi matin à son domicile dénonçant ce qu’ils qualifient d’acharnement sur leur chef de parti ».
Mame Biram
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