Les choses vont se précisant davantage pour les Wade et l'on se dirige vers des semaines politiquement agitées au Sénégal. En effet, s'il reste constant dans les déclarations des libéraux que Karim Wade va bientôt débarquer au Sénégal, beaucoup semblent ignorer les vraies raisons qui retardent stratégiquement ce retour. En effet, Dakaractu tient de sources bien informées que Wade-fils ne voudrait nullement revenir à Dakar les ''mains vides." En clair, il risque de faire grand bruit en fin novembre/début décembre avec deux décisions de justice qui lui seront prétendument favorables et qui devraient être rendues très prochainement. La première décision devrait émaner de la Commission des Nations-Unies pour les droits de l'homme qui se réunit incessamment en session pour connaître de la plainte que lui a adressée Wade-fils et par laquelle celui-ci dénonçait sa détention arbitraire. Cette commission qui, dans son fonctionnement, travaille avec des Ong (et plus précisément des organisations de défense des droits de l'homme) qui lui servent de sources d'informations, est ainsi bien partie pour confirmer l'antérieur avis publié, à ce propos, par le groupe de travail des Nations-Unies. L'autre décision est attendue de la Cour de justice de la CEDEAO qui va plancher sur le recours intenté par Karim Wade, par le biais de ses conseils, pour contester sa non-inscription sur les listes électorales. C'est en réaction à l'ordonnance du tribunal d'instance qui s'était déclaré incompétent pour se prononcer sur le rejet de sa candidature à la prochaine Présidentielle de 2019. En effet, la Division Générale des Élections s'était appuyée sur l'article 131du Code électoral pour rejeter l'inscription de Karim sur les listes. Cet article dispose '' que ne doivent pas être inscrits sur les listes électorales des individus condamnés pour un crime, ceux condamnés à une peine d'emprisonnement sans sursis ou à une peine d'emprisonnement avec sursis d'une durée supérieure à 1 mois assorti d'un an pour l'un des délits : vol, escroquerie, abus de confiance, trafic de stupéfiants, détournement et soustraction commis par les agents publics, corruption, trafic d'influence, contrefaçon. '' A ce niveau, l'espoir de gagner la bataille est grandement permis à cause de l'existence d'une jurisprudence en la matière ayant conduit à la réhabilitation d'un homme politique Togolais victime de la '' même injustice '' chez lui. Le candidat déclaré du Pds s'est aussi attaché les services d'experts des Nations-Unies et d'Ong chargés de l'accompagner et de vérifier si ces droits seront bafoués si jamais il remettait les pieds au Sénégal. WADE ANIME L'AUTRE FRONT Pendant que Wade-fils se débrouillera de son côté, Wade-père ouvrira un autre front. En effet, ayant choisi de boycotter le sommet de l'Internationale libérale à Dakar, tout comme l'essentiel des leaders libéraux de l'opposition comme Idrissa Seck, Abdoulaye Wade créera la '' surprise '' en organisant parallèlement une contre Congrès de l'Internationale libérale avec comme thème : '' l'état des droits humains au Sénégal sous Macky Sall '' Cette initiative devrait ajouter de l'huile sur le feu à quelques lieues de la prochaine Présidentielle. Affaire à suivre... Sources: Dakaractu.com
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